”"J'avais déjà été opérée de l'autre genou il y a 2 ans. Je n'ai gardé aucun souvenir de cette première intervention, si ce n'est la salle de réveil et un flou complet de mon passage en salle d'opération. Avec le casque de réalité virtuelle j'ai pu passer un moment agréable pendant l'intervention. Je n'étais pas du tout familière de ce type de technologie mais la mise en place a été simple. Les images et l'accompagnement vocal m'ont permis de m'échapper tout en restant réveillée. Etant de nature anxieuse, la réalité virtuelle m'a aidée à rester détendue avant et pendant l'intervention. "

Patient X - 69 ansProthèse totale du genou gauche ayant déjà été opérée du côté droit 2 ans auparavant

”« La réalité virtuelle apparaît aujourd'hui comme un outil innovant permettant d’améliorer le vécu péri-opératoire des patients. Son application pendant les interventions a montré des résultats intéressants qui nous ont poussés à développer cette pratique au sein de l’hôpital Sainte Marguerite. Très rapidement, nous avons pu constater les retours positifs sur le ressenti de la chirurgie. En restant éveillés au cours de l’opération, les patients ne subissent plus l’effet « black-out » que l’on peut ressentir après une sédation profonde. Le confort autour de l’intervention en est amélioré et les besoins en antalgiques sont diminués. Par ailleurs le recours à des produits anesthésiants est diminué pendant l’intervention. C’est un élément rassurant pour l’anesthésiste chez des patients souvent âgés, présentant des pathologies à risque de complications. »

Dr Véronique RieraMédecin anesthésiste

”« La satisfaction des patients après l’intervention a été améliorée grâce à la diminution du stress opératoire, et les voix ou musiques rassurantes couplées au fond virtuel choisis par le patient permettent de faire abstraction de l’environnement visuel et audible du bloc opératoire. Beaucoup de patients nous disent qu’ils recommanderont cette technologie à leurs proches ou connaissances en cas d’intervention chirurgicale. La diminution du stress et de la perception douloureuse permettent de rééduquer les patients immédiatement, soit l’après-midi même de l’intervention au sein du programme de récupération améliorée en chirurgie, RAAC. »

Dr Maxime Fabre-Aubrespychirurgien orthopédiste